Les priorités changent, depuis 2021 c'est encore plus flagrant
Durant les confinements successifs, de nombreuses opérations jugées « non urgentes » ont été reportées, de même que l’on a pu constater une forte diminution du nombre de consultations et un moindre recours aux soins pour les personnes souffrant de maladies chroniques et pathologies aiguës 🤒.
Une grande majorité des Français a donc reporté ses soins médicaux, ce qui a entraîné, dans bon nombre de cas, une aggravation de leur maladie comme en témoigne Santé publique France.
Depuis le déconfinement, au regard de l’amélioration des indicateurs sanitaires le plan blanc a été levé le 17 juin dernier en Ile-de-France, suivi des autres régions le 21 juin. On observe, ainsi, une reprise de l’activité à la quasi-normalité pour les personnels de santé : les hôpitaux 🏥 se réorganisent pour reprogrammer les opérations et rattraper leur retard.
Il semblerait qu’il n’y a plus d’inquiétude à se déplacer dans les centres de soins, car la prise en charge s’effectuerait dans des conditions optimales de sécurité sanitaire.
L’incitation par les institutions de santé à reprogrammer les soins annulés ou reportés jusqu’alors :
Il est fortement conseillé aux français de cesser de repousser leurs opérations considérées, même s’il s’agit d’interventions non urgentes.
En effet, les Ordres des Professions de Santé se mobilisent collectivement pour garantir la continuité des soins et incitent l’ensemble des patients à consulter leurs praticiens notamment dans le cadre du suivi de leurs pathologies et de leurs traitements.
Les cabinets et les officines sont également ouverts et assurent les soins de premier et de second recours en présentiel le plus souvent ou dans le cadre de la téléconsultation, du télé-soin et des soins à domicile.
Le renforcement de l’incitation au dépistage du cancer durant et après le confinement :
L’incitation au dépistage du cancer du sein : l’exemple à suivre
En raison de la pandémie de Covid-19 😷, des milliers de femmes n’ont pas pu faire dépister d’éventuels cancers du sein dans les centres prévus à cet effet. Or, les retards de diagnostic ont causé une forte perturbation de la prise en charge thérapeutique.
La situation s’améliore peu à peu alors que la crise sanitaire s’estompe, mais il est primordial de poursuivre les campagnes de dépistage puisqu’il s’agit d’un facteur essentiel dans la prise en charge de toute maladie grave.
Durant les confinements, des campagnes ont été menées afin d’encourager les femmes à pratiquer l’autopalpation visant à repérer par soi-même les signes cliniques nouveaux et suspects (boule dans le sein ou signes inhabituels).
Rappelons que dès 30 ans, il est recommandé aux femmes 👩 de se rendre chaque année chez le gynécologue, pour prendre l’habitude de se faire examiner en vue de déceler un éventuel cancer du sein. On considère en effet qu’une femme sur huit est concernée par ce type de maladie alors que neuf femmes sur dix peuvent en guérir si le cancer est pris en charge rapidement.
Yonivers se joint au mouvement national encourageant ses assurés à se faire dépister.
Le dépistage du cancer est pris en charge différemment par la Sécurité Sociale selon le type de cancer et la situation personnelle de l’assuré (son âge notamment).
Nos équipes se renseignent afin de vous proposer la complémentaire-santé qui couvrira au mieux vos besoins.