Les décès parfois brutaux des malades du covid 19 laissent l’entourage dans un profond désarroi.
En marge de la douleur et de la sidération, et avant même qu’il soit question de faire son deuil, l’entourage doit prendre pour le défunt plusieurs décisions sans y être préparer.
En effet, les proches sont censés respecter les dernières volontés du défunt mais que faire quand celui-ci ne les a jamais vraiment exprimées. Cela peut donner lieu à des déchirements intra-familiaux inutiles qui ne rajouteront que de la peine au chagrin. C’est pourquoi, il est vivement conseillé de les exprimer par écrit. A tête reposée.
Et vous quelles sont vos dernières volontés ?
Stéphane, 47 ans, nancéien de coeur l’a fait l’an dernier.
“Je sortais d’un check-up, tout allait bien mais je me suis demandé ce que j’aurai fait si on m’avait diagnostiqué quelque chose”. Ce papa de 4 enfants a juste envoyé un mail à son frère,”mon épouse aurait stressé” explique-t-il. Stéphane a juste écrit ce qu’on appelle communément ses dernières volontés. “J’ai expliqué sommairement que je voulais être incinéré. J’aimerais qu’on répande mes cendres sur la plage de Granville.
C’est là où j’ai passé tous mes étés, c’est un lieu que j’aime plus que tout”. Comment écrire ses dernières volonté ? Il n’y aucune forme légale. Elles peuvent être rédigées sur papier libre, voire transmise oralement à deux témoins dont l’un les rédige pour vous. Ses directives anticipées de fin de vie ont une durée illimitée et sont modifiables à tout moment.
Pour être sûr qu’elles parviennent jusqu’au corps médical, notamment en cas de traitement et de fin de vie, transmettez les à votre médecin traitant.