Octobre Rose 🩷est un mois dédié à la sensibilisation au dépistage du cancer du sein, une maladie qui touche une femme sur huit au cours de sa vie. La détection précoce reste l’une des armes les plus efficaces pour lutter contre ce cancer. Aujourd'hui, nous avons la chance de recueillir le témoignage d'Anne-Laure, conseillère en assurance chez Yonivers. À 49 ans, elle revient sur son combat contre le cancer du sein, diagnostiqué à l'âge de 40 ans. Guérie aujourd'hui, Anne-Laure raconte un parcours marqué par le courage, la persévérance et l'importance vitale du dépistage.
Son histoire est un message d’espoir et de prévention pour toutes les femmes, encourageant chacune à être attentive à sa santé et à ne pas négliger l'importance du dépistage régulier.
Peux-tu nous raconter comment tu as découvert ton cancer du sein ?
"Je l’ai découvert en 2015, de manière assez inattendue. Je consultais mon médecin traitant pour un simple mal de tête. Ce jour-là, il venait de diagnostiquer un cancer du sein chez une patiente, âgée de 44 ans. Il m’a alors conseillé de faire une mammographie, par précaution. Je me souviens avoir pris l’ordonnance sans grande conviction, et j’ai même failli la jeter. Un jour où je n’avais rien de particulier à faire, je me suis décidée à passer l’examen. À la mammographie, tout semblait normal, mais l’échographie a révélé une tumeur de 7 mm. Sans cette échographie, le cancer serait passé inaperçu."
Comment as-tu réagi à l’annonce du diagnostic ?
"Ça a été un choc immense. J’ai eu l’impression de me heurter à un mur. Mon monde s’est effondré d’un coup, tout est devenu noir autour de moi. Ma première pensée a été pour mes enfants. Tout de suite, je me suis inquiétée pour mes fils, en me demandant comment ils allaient vivre cette épreuve."
Quel message aimerais tu transmettre aux femmes qui hésitent à se faire dépister ?
"Je leur dirais de ne pas attendre ! En France, le dépistage systématique ne commence qu’à 50 ans, mais c’est trop tard pour beaucoup de femmes. Je suis convaincue que l’on doit commencer bien plus tôt. J'ai vu tellement de femmes dans la trentaine diagnostiquées avec un cancer du sein. Il ne faut pas attendre d’atteindre un certain âge pour se faire dépister. Cela peut littéralement sauver des vies."
Quel conseil donnerais tu aux femmes qui traversent actuellement un diagnostic similaire ?
"Parlez en autour de vous, ne gardez pas ça pour vous. Le cancer n’est pas une honte, et ce n’est certainement pas une maladie à cacher. On parle souvent de “longue maladie”, mais il faut appeler les choses par leur nom : c’est un cancer. Et il n’y a aucune honte à avoir un cancer. Plus vous en parlez, plus vous vous donnez la force de le combattre, et plus vous encouragez d’autres personnes à en faire de même."
Le témoignage d'Anne-Laure met en lumière l'importance essentielle de la prévention et du dépistage. Dès 25 ans, il est recommandé d'adopter une surveillance régulière, notamment par l'auto-examen des seins et les consultations gynécologiques annuelles. Ces gestes simples peuvent jouer un rôle déterminant dans la détection précoce du cancer du sein.
À partir de 50 ans, la mammographie, réalisée tous les deux ans, devient un examen clé pour détecter des anomalies invisibles à la palpation.
L’histoire d’Anne-Laure nous rappelle à quel point il est essentiel que chaque femme soit attentive à son corps et réagisse aux premiers signes d'alerte. Ensemble, continuons de sensibiliser et d'agir durant Octobre Rose.
Chez Yonivers, nous sommes engagés aux côtés d'Octobre Rose 🩷pour sensibiliser au dépistage du cancer du sein. En soutenant cette cause, nous réaffirmons notre engagement envers la santé et la prévention pour nos assurés.
Nous tenons également à saluer l'Institut Rafaël, qui joue un rôle essentiel dans la prévention et l'accompagnement des personnes touchées par le cancer, en offrant des ressources et un soutien précieux pour les patients et leurs proches.