Évacuons d’ores et déjà, le chat qui – par nature respecte déjà une distanciation sociale de fait. Ah ben si, le chat, il fait sa vie. Vous rentrez dans une pièce, il en sort. Vous sortez, il s’installe.
Le chassé croisé bien huilé n’est pas sans évoquer un couple au bord du divorce contraint de cohabiter sous le même toit.
Les abeilles, par exemple, sont très sujettes aux maladies bactériennes dont la loque américaine. Très contagieuse, cette pathologie ne s’attaque qu’aux larves d’abeilles. Lorsqu’elles sont infectées, les larves émettent des produits chimiques que les adultes non touchées peuvent détecter. Et la réaction tombe comme une sanction sans appel. Dès qu’elles sont identifiées, les abeilles jetteront les membres malades de la ruche.
Les langoustes, quant à elles, sont victimes d’un virus mortel qui devient contagieux au bout de huit semaines. Et bien, la nature est bien faite. Des études démontrent que les langoustes en bonne santé évitent les sujets malades quatre semaines avant que celles-ci ne deviennent contagieuses. Chez les chimpanzés, on retrouve ce même réflexe de survie.
Jane Goodall a constaté lors d’une mission en Tanzanie que les sujets atteints par la polio étaient rejetés du groupe.
En Chine, dès le début des mesures de restriction, de nombreux propriétaires d’animaux se sont retrouvés confinés loin de leurs animaux de compagnie, livrés à eux-mêmes. En France, au contraire, les propriétaires d’animaux, sont considérés comme plutôt chanceux. Eux avaient une bonne raison de sortir comme le prouve tous les détournements vus sur la Toile
Vous n’avez pas de chiens. C‘est peut-être le moment d’en adopter. À Montpellier, la SPA demande l’autorisation d’organiser des adoptions d’animaux pendant cette période compliquée. Ca vous tente ?