A faire !
Aménager un espace de travail
On installe un coin bureau dans un endroit calme et isolé autant que possible. Qu’il soit permanent ( toute la journée) ou provisoire ( seulement quelques heures par jour), garder cet espace net et propre. Mesdames, on ne s’installe pas dans la cuisine pour pouvoir envoyer des poulets au four et faire un reste de vaisselle. Profitez de cette période pour partager la charge mentale avec Monsieur.
Garder des horaires et faire une vraie pause
On commence à heure fixe. Fixez-vous des plages horaires raisonnables. Inutile de croire que vous allez avec la même efficacité et productivité qu’au travail. On fait une pause. Le télétravail c’est comme le marathon, inutile de partir très vite, très fort. Tout est une question de cadence. On fait une vraie pause en mi-journée.
Faire abstraction de enfants
Les enfants se disputent, crient, jouent un peu fort. Respirez. Finalement la nuisance n’est pas pire que celle de votre collègue de droite qui se bat avec la photocopieuse a chaque fois qu’il doit imprimer du A3. Tout le monde est logé à la même enseigne ( cette expression n’aura jamais aussi bien portée son nom) donc si pendant une conversation avec un client, votre fille hurle “Maman j’a raté mon mien de dessin” ( pense-bête : profiter du confinement pour faire bosser la grammaire) ce n’est pas un drame.https://youtu.be/MKGSVbNMZ7M
A ne pas faire !
Travailler en pyjama
Ok personne ne vous voit. Mais cela a une influence sur votre façon de vous tenir, de parler, d’agir et de penser. Alors, on se motive : on est présentable. Inutile d’en faire des caisses, personne ne vous oblige à porter le costume 3 pièces mais entre ca et le jogging 3 bandes, y a une marge.
Regarder un film à 15h
Vous vous êtes fixés des horaires, on s’y tient. En plus avec le replay, vous n’avez plus aucune excuse non même pas celle-ci : “Le monde va pas s’écrouler si je mate : Retour vers le Futur”.
Cogiter pour rien
On ne sait pas combien de temps ça va durer. Le confinement + les mauvaises nouvelles économiques + la pression + l’angoisse = cocktail explosif. Alors, on respire. La peur n’évite pas le danger. On se raisonne. On ne commence pas à regarder, le front collé à la vitre, le ciel gris en laissant son esprit vagabonder dans le flou. On se ressaisit.