Au moins 16 % des Français interrogés déclarent avoir franchi les frontières pour se soigner ou acheter des médicaments. 7,2 millions reconnaissent y penser de plus en plus sérieusement. Cette tendance de fond s’explique par l’explosion d’internet, mais aussi le montant du Reste à charge qui continue de rester élevé. les professionnels de santé tirent la sonnette d’alarme. Soins dentaires en Hongrie, traitements ophtalmologiques en Turquie, chirurgie esthétique en Tunisie : À chaque spécialité, sa destination. La proximité géographique (Europe de l’Est), le fait que ces pays soient francophones (La Tunisie et le Maroc) et surtout des tarifs attractifs expliquent les chiffres en hausse de ce tourisme d’un nouveau genre. Le secteur du tourisme médical pesait déjà en 2015, 56,2 milliards d’euros. Depuis, il augmente de 25% chaque année.
DES ERREURS MÉDICALES, DES OPÉRATIONS RATÉES, DES COMPLICATIONS OU PIRE, UN DÉCÈS SUR LA TABLE D’OPÉRATION
Mais attention, cette pratique n’est pas sans risque. Dès 2010, on dénombre des cas de développement et de progression mondiale d’une famille de bactéries résistant aux antibiotiques. Apparues en Inde et au Pakistan, ces bactéries ont été contractées par des touristes sur le lieu de leur hospitalisation, avant d’être ramenées dans le pays d’origine des patients. Le tourisme médical pose donc aujourd’hui un véritable problème de santé publique, en favorisant le développement et l’exportation de nouvelles maladies nosocomiales. Au Canada, début 2019, l’Agence nationale de la santé publique estime qu’au moins 30 de ses ressortissants ayant subi une chirurgie de perte de poids dans une clinique de Tijuana, au Mexique, pourraient avoir contracté une infection potentiellement mortelle.
MAIS ATTENTION !
Cette pratique n’est pas sans risque. Dès 2010, on dénombre des cas de développement et de progression mondiale d’une famille de bactéries résistant aux antibiotiques. Apparues en Inde et au Pakistan, ces bactéries ont été contractées par des touristes sur le lieu de leur hospitalisation, avant d’être ramenées dans le pays d’origine des patients. Le tourisme médical pose donc aujourd’hui un véritable problème de santé publique, en favorisant le développement et l’exportation de nouvelles maladies nosocomiales. Au Canada, début 2019, l’Agence nationale de la santé publique estime qu’au moins 30 de ses ressortissants ayant subi une chirurgie de perte de poids dans une clinique de Tijuana, au Mexique, pourraient avoir contracté une infection potentiellement mortelle.