Longtemps négligée, l’intelligence émotionnelle apparait ces dernières années comme une évidence au sein d’une entreprise. Elle figure même en tête de liste des compétences du futur.
Tant au niveau du dirigeant que du salarié, cette aptitude devient progressivement indispensable, favorisant le travail d’équipe, la créativité et l’innovation. 💡
Le QE: c’est quoi au juste ? 🧠
Le quotient émotionnel ne se mesure pas, en effet, on peut difficilement quantifier les émotions.
De plus, ces dernières empruntent des circuits différents du cerveau que l’intelligence cognitive et sont directement liées à la réflexion et à la prise de décision. Il existe donc une autre forme d’intelligence, que l’on peut stimuler et développer.
Selon les psychologues Salovey et Mayer, l'intelligence émotionnelle (EI) réfère à la capacité de reconnaître, de comprendre et de gérer ses propres émotions et à composer avec les émotions des autres personnes.
Il est difficile d’agir rationnellement si on fait taire ses émotions. En 1995, Daniel Goleman popularise le concept et explique que l’intelligence émotionnelle aide à construire des relations saines et à prendre de meilleures décisions. Le QE prend en considération les attitudes et le comportement de l’individu, ses facultés d’adaptabilité parmi un ensemble d’individus.
Il s’appuie sur quatre piliers :
- La conscience de soi
- La gestion de soi
- La conscience des autres
- La gestion des relations.
L’intelligence émotionnelle au service du management 👨💼
Cette compétence devient l’une des qualités managériales essentielles à développer en 2022 et les entreprises qui n’auront pas investi dans le développement de ces facultés se retrouveront à la traîne, perdant leur avantage concurrentiel.
La gestion des émotions permet des interactions positives avec les autres et constitue un facteur de réussite sociale.
Le manager 2.0 va prendre en compte la dimension émotionnelle de chacun et rester à l’écoute. Il est emphatique, ouvert aux idées différentes, a la capacité de se remettre en question, de revoir ses positions. D’autre part, il doit être habile à comprendre l’émotion et la contextualiser, il devra utiliser des outils de désamorçage le cas échéant, créant ainsi un climat de confiance.
L’émotion va offrir la possibilité d’impacter la performance individuelle et constituer un levier motivationnel pour le collectif. L’intelligence émotionnelle devrait donc avoir une incidence positive sur le leadership, la gestion du changement, l’adaptation professionnelle et la gestion des équipes.
Le QE au service du métier de courtier en assurances ? ⚕️
Pour comprendre les besoins d’une personne, il faut l’écouter activement, cerner ses attentes et faire preuve d’une grande capacité d’adaptabilité.
En effet, la négociation et le choix des produits évolueront selon chaque profil.
Le courtier d’assurances commence par recenser les besoins de son interlocuteur et l’interroge sur ses priorités, mais également sur sa situation familiale, économique et son mode de vie.
Empathique, il établit une relation de confiance et son client peut naturellement verbaliser ses besoins. Plus il dispose d’informations, meilleure est son analyse, et plus il est en mesure de cibler les solutions susceptibles de répondre aux besoins de son client.
Il établit un diagnostic clair et objectif de la situation. Une vision globale et positive lui permet de conseiller au mieux de ses intérêts en mettant en lumière et anticipant des besoins non détectés ou futurs.
« La grandeur d'un métier est avant tout d'unir les hommes »
Antoine de Saint-Exupéry disait juste. 🤝
A l’heure de la révolution numérique assortie d’une pandémie féroce, il semble nécessaire de conserver un lien humain, les émotions n’ayant pas encore trouvé d’équivalent dans les algorithmes de l’intelligence artificielle.